Les actualités immobilières 2024
Une nouvelle année commence, l'occasion de débuter un nouveau chapitre de son histoire et pour ce faire, quoi de mieux que de se lancer dans un projet immobilier ? Alors que le marché immobilier tourne au ralenti depuis quelques mois, l'année 2024 semble présager d'une amélioration quant au marché immobilier. On fait le tour des actualités immobilières 2024 !
1 | Vers une baisse des taux de crédits immobiliers
Première bonne nouvelle qui s’annonce pour le marché immobilier 2024 : la baisse des taux. Une baisse très attendue pour les futurs acquéreurs qui découle d’une décision de Christine Lagarde, le 26 octobre qui a annoncé qu'elle n'augmenterait pas davantage le taux directeur de la Banque centrale européenne, taux qui impacte celui du crédit immobilier. Ce dernier pourrait donc se stabiliser à 4% contre les 5% atteints au cours de l’année 2023.
La tendance à la hausse des taux d'intérêt immobilier pourrait marquer une pause dans les trois à quatre prochains mois, selon les projections de l'Union des intermédiaires de crédit, représentant la profession. On anticipe l'atteinte du pic en janvier ou février 2024, avec des taux pouvant grimper jusqu'à 5% sur une durée de 20 ans et 5,2% sur 25 ans. L'organisation, interrogée par BFMTV, prévoit ensuite une décroissance graduelle tout au long de l'année suivante, en vue d'une stabilisation autour de 4% fin 2024. Toutefois, la possibilité d'une déception pour les futurs acquéreurs subsiste en cas d'emballement de l'inflation ou de l'économie en Europe. Le maintien du statu quo sur les taux directeurs de la BCE aujourd'hui "ne signifie pas que nous ne procéderons plus jamais à un relèvement", a averti Christine Lagarde, laissant planer le risque d'une nouvelle flambée des taux immobiliers.
2 | Un assouplissement des obtentions de crédits attendu
La baisse des taux mène également à la régulation du taux d’usure, directement impacté par les variations rapides des taux d'intérêt. Une stabilisation du taux d’usure devrait ainsi jouer un rôle déterminant dans l'approbation des crédits.
Les particuliers pourraient se voir plus facilement octroyer un prêt immobilier en 2024.
Bien que l'on constate une légère croissance quant à l'obtention de crédit immobilier, un défi persiste toutefois, à savoir les critères d'octroi de crédit établis par le Haut Conseil de stabilité financière, imposant une durée maximale de 25 ans et un taux d'endettement plafonné à 35%.
Cependant, des signes positifs émergent : le 20 novembre, le Gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a adressé un message clair aux établissements financiers, indiquant que "les banques ne doivent pas restreindre la distribution de crédits immobiliers", comme l'a rapporté Boursorama. En d'autres termes, la Banque de France pourrait envisager une surveillance accrue des refus de crédit émis par les banques.
Soulignant les refus de prêts accumulés ces derniers mois et estimant que les règles strictes du HCSF contribuent à "enraciner le mal-logement en France", le syndicat des courtiers en crédit immobilier a appelé à manifester devant le siège de la Banque de France le 21 novembre (source : Ouest France). L'évolution de la situation suscite un intérêt particulier.
3 | Du nouveau pour Ma Prime Rénov’
Si vous avez des travaux à prévoir, c’est le moment de profiter du dispositif Ma Prime Rénov'. Cette année, 5 milliards d’euros vont être débloqués pour permettre aux propriétaires de rendre leur logement moins énergivore. Ce financement s'accompagne d'un changement dans le calcul des aides, basé désormais sur la classe énergétique du bien, obligeant les ménages à effectuer un diagnostic de performance énergétique (DPE) dès le 1er janvier 2024 pour connaître le montant de leurs aides. Deux types d’aides distincts seront désormais disponibles : Ma Prime Rénov’ Décarbonation, axée sur l'installation d'équipements de chauffage à énergie renouvelable, et Ma Prime Rénov’ « accompagné », dédiée aux travaux d'ampleur, exigeant au moins deux types de travaux d'isolation.
Les Français à revenus très modestes bénéficieront d'une augmentation significative du taux de couverture des aides, pouvant atteindre jusqu'à 78% pour une rénovation globale en 2024, contre 62% en 2023, avec la possibilité d'obtenir jusqu'à 63 000 € d'aides pour des travaux d'au moins 70 000 € HT.