Nouvelles conditions de prêt immobilier : que faut-il retenir ?
Depuis le 1er janvier 2022, les banques ont pour obligation d’appliquer de nouvelles règles plus strictes concernant les nouvelles conditions de prêt immobilier. L’accès aux prêts immobiliers est donc directement impacté. Modification du taux d’endettement, changement de la durée maximale des prêts immobiliers, quelles conséquences pour les particuliers : on vous dit tout sur ces nouvelles conditions de crédits !
Modification du taux d'endettement : à quel pourcentage est-il fixé ?
Un des changements majeurs de ces conditions de prêt immobilier est la modification du taux d’endettement.
Avant le 1er janvier 2022, le taux d’endettement s’estimait à environ 33% du revenu annuel par foyer. Ce taux correspond à la différence entre les revenus annuels et les charges annuelles de l’emprunteur, il permet de s'assurer que les ménages puissent régler les mensualités de leur prêt immobilier.
Depuis le début de l’année, le taux d’endettement est fixé à 35% maximum. Ainsi, le montant des mensualités des emprunteurs ne peut plus dépasser 35% de ses revenus, assurance comprise. Par cette modification, le HCSF souhaite limiter le surendettement.
De façon occasionnelle, les banques peuvent déroger à ses modalités, au nombre d’un dossier sur cinq au maximum, favorisant l'acquisition de résidence principale et les primo-accédants.
Changement de la durée maximale des prêts : 25 ans maximum
La seconde nouveauté des conditions de prêt immobilier porte sur la durée maximale des crédits.
Désormais, la durée des crédits est portée à 25 ans. En effet, les banques ne peuvent plus autoriser de prêts immobilier avec une durée de remboursement supérieure à 25 ans.
Toutefois, les banques peuvent repousser cette limite à 27 ans, dans certaines conditions. Premièrement, en cas d’achat de bien en VEFA (Vente en État de Futur Achèvement) puis dans le cas d'une construction neuve ou de grands travaux de remise en état.
Quelles conséquences ont ces nouvelles conditions de prêt immobilier pour les particuliers ?
Certaines banques appliquent des conditions similaires depuis quelques années déjà, ainsi ces conditions plus strictes ne changent peu pour un certain nombre de personnes.
Néanmoins, ces règles affectent les personnes à revenus modestes qui auront plus de difficultés à obtenir un prêt immobilier. Cette réglementation a également des répercussions sur les personnes aisées qui souhaitent s’endetter à plus de 35%.